Les prémices du campement
Dès le début de l’après midi, en cuisine, la préparation du couscous avait commencé, ces choses-là ne s’improvisent pas. Il faudrait, plus tard, préparer le thé à la menthe épicé de badiane, cannelle et noix de muscade.
Dans le même temps, l’installation et la mise en ambiance du campement : panneaux informatifs sur le peuple kabyle et cabas avec des images de scènes traditionnelles berbères accrochés aux arbres, tapis et tables basses, ont débuté, dans un cadre de verdure, aux « Châtaigniers ».
Le campement
Vers 17 heures, le lieu a commencé à se remplir, le public arrivant.
Le campement Berbère était animé à plusieurs mains et plusieurs voix. Gérard Alle et Caroline Troin ont fait une présentation de la culture et de l’histoire Berbère d’hier et d’aujourd’hui et montré la fabrication de poupées traditionnelles – la fiancée de la pluie –. Kamel Guennoun avec des intervenants de Bréau et ses environs nous ont proposé de chanter, et fait gouter aux mets traditionnels – lait fermenté agrémenté de couscous aux raisins secs – et au thé à la menthe et aux épices. Ils nous ont, ensuite, initiés aux danses, au son du konné* de Yomba. Ce fut un grand moment d’échange, de rencontre, de partage et d’apprentissage, avec Nacéra Ouacif.
Après le repas, un bon couscous fruit d’une collaboration berbéro-kabyle, la soirée s’est prolongée en écoutant avec délice, à la seule lumière des bougies, les contes de Kamel Guennoun.
Loís Rousse & Christiane Girerd
Article paru dans la revue Alphabets-informations n°89 – 3° trimestre 2018
* konné, instrument bissa du Burkina 🇧🇫… Il est de la famille du gembri de Maroc 🇲🇦
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