Aucune préparation un mois avant, pour investir la place et la cantine de l'école de Bréau. D'ailleurs, mise à part notre présence aux marchés du dimanche et le passage quotidien pour chercher le pain et les croissants, nous n'avons pas été sur la place du village.
Pas non plus, le mois de rangement du matériel utilisé, dans les caves et étagères, à la fin des Rencontres.
Je pensais numériser les vieux mini disques avec des conférences précieuses, enrichir le site de l'association, trier et numériser les photos, archiver le matériel de 21 ans de cette aventure qu'est le Yiddishland.
À la place j'ai raconté des histoires aux petits enfants de Didier qui, grâce au Covid, étaient là pour des vacances anticipées ;
j'ai fait connaissance avec de nouvelles personnes qui ont découvert l'association par les zooms ;
et j'ai retrouvé des très anciens de Bréau que je n'avais pas vu depuis très longtemps.
Une semaine pas comme les autres ! À la place de l'agitation et du stress habituels,
j'ai eu droit à :
- deux cours de yiddish tous les matins l'un avec Doris, l'autre avec Erez,
- à des migrations d'une mélodie en pays de l'Est et à Belleville de populations yiddish,
- à de paisibles repas en famille ou avec des amis,
- à des films et discussions,
- à une soirée chant et contes,
- à la soirée traditionnelle de shabbat - pour se dire au revoir,
- à des balades dans les environs, en fin d'après-midi- après les heures chaudes, avec pique nique à la clé.
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