Deux horaires, tous les matins :

8h30 à 9h00 – Spinoza : présentation et discussion sur sa pensée  concernant l’étude des textes bibliques

9h00 à 10h15 – Étude des textes bibliques : chapitres 1,2 et 3 de la Genèse sur la création du monde en rapport avec les textes babyloniens et ougaritiques.

Découvrir comment en Mésopotamie, lors de l’exil de Babylone, Israël a puisé dans cette littérature pour écrire le texte de la Genèse et en faire un récit différent de celui proposé par la littérature mésopotamienne.

 

Pour mieux comprendre la démarche de l'atelier :

Il y a plusieurs manières de lire la Bible. Une manière

- spirituelle pour décrypter la vérité du message divin,  une autre

- liée au sens, à partir de la racine des mots hébraïques et le nombre de fois qu'ils apparaissent dans l'ensemble du texte,

- et d'autres encore.

 

Marc Henri Klein, est à l'affûtt des paradoxes et des signes qui tiennent lieu de repères pour une lecture historique qui permet de situer le texte dans le temps et dans l'espace pour comprendre les influences et les enjeux exprimées dans tel ou autre passage.

 

Marc Henri considère la Bible comme un patchwork dont il essaye de décrypter les différents éléments et leurs inter-relations. 

 

Les traces d'une tradition ancestrale qu'on a voulu a tout prix effacer peut surgir au milieu d'un récit d'un temps plus récent. Une pratique installée depuis des lustres peut être soudain interdite, sans justification. Si le texte biblique est toujours lu en hébreu par les juifs, l'hébreu avait été abandonné depuis très longtemps en tant que langue vernaculaire et remplacé par l'araméen.

 

Marc Henri observe des mots qui ne correspondent pas ni au lieu ni au temps d'un passage, pour se poser les question de quand, pourquoi et par qui, cette partie du texte a été ajoutée. 

Un travail de fourmi qui explore le texte comme document anthropologique dévoilant les échanges entre cultures et les enjeux politiques, économiques, sociaux, affectifs, au fil de l'histoire humaine.