Autour du livre de Danielle Cohen-Levinas
Le livre concerne les fautes de crime contre l’humanité. La question de la réconciliation est pour l’auteure étroitement liée à la question du pardon.
Inexcusable, impardonnable, imprescriptible
Paul Ricœur pensait Hitler digne de pardon après sa mort alors que Miguel pas.
Pour Jankelevitch les nazis - et pas le peuple allemand - sont impardonnables. Il ne pardonne pas leur silence, le fait qu’ils n’aient pas demander pardon.
Pour Hanna Arendt le pardon est la percée du plus haut dégrée d’humanité et elle, qui a suivi de pres le procès Eichmann, serait prête à pardonner. Elle ne croit pas au mal radical.
Le problème des crimes de la Shoah est qu’ils dépassent toutes les paramètres légaux du criminalisable. Ce qui met ces crimes, en quelque sorte, hors de la portée de la justice.
Enregistrement de la présentation du livre de Danielle Cohen-Levinas, paru aux Éditions du Cerf, lors du magazine littéraire de Ruben Honigmann, par Akadem en 2021, 23’