Le but : prendre contact, apprendre et réfléchir sur ces cultures, peu comprises et peu connues, à travers le cinéma, les débats, les conférences... Cette année là, la culture yiddish est à l’affiche.
Lilian remarque une forte présence d’un public tant yiddishophile que bretonnant, tous très nombreux à participer aux activités proposées.
Les Bretons enseignent spontanément aux autres les danses traditionnelles de leur région.
La rencontre est très interactive : les participants de Bretagne, surpris par la richesse culturelle yiddish, n’hésitent pas à poser des questions aux participants de culture yiddish.
À Douarnenez, l’ampleur de la dimension interculturelle du Festival est incontestable.
L’expérience démontre que, prises transversalement, les préoccupations des cultures « minorisées » sont communes : leur relation avec la culture hégémonique de référence et l’interculturalité qui en découle ainsi que la valorisation et la transmission de leurs langues aux enfants, des savoir-faire patrimoniaux divers (chants, danses, cuisine, fêtes, contes ... propres à chaque groupe culturel), des composantes des identités, croyances. Elles peuvent donc être traitées ensemble.
L’envie de s’imprégner des cultures de ses aïeux, d’être un maillon de transmission, un lien solide et enrichissant entre passé et futur, tout en restant en relation avec les autres cultures l’incite alors à créer la rencontre interculturelle: « Le Yiddishland à la rencontre des Cévennes » qui va devenir une association en avril 2000.