(logiciel, mais pas seulement)
Prise de notes d'un cercle de débat du 10 juillet 2017 par Érez Lévy complétées par Loís Rousse
La notion de logiciel libre est décrite pour la première fois dans la première moitié des années 1980 par Richard Stallman qui l’a ensuite – avec d’autres – formalisée et popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF).
Une première ébauche de définition du logiciel libre est ainsi proposée en 1986 par la FSF ; un logiciel est alors dit libre s’il confère à son utilisateur les libertés suivantes :
La liberté de copier un programme et de le redistribuer à vos voisins, qu’ils puissent ainsi l’utiliser aussi bien que vous.
La liberté de modifier un programme, que vous puissiez le contrôler plutôt qu’il vous contrôle ; pour cela, le code doit vous être accessible.
Alors qu’un pan de la technologie devient un élément indispensable de la vie contemporaine ; les citoyens devraient pouvoir prendre en charge ces biens incorporels, dans leur utilisation et leur conception.
Le « libre » se pose comme alternative aux logiciels propriétaires (ou aux licences propriétaires). Certains « libres » ont connu un succès de diffusion mondial et une forme de reconnaissance officielle : les systèmes Linux, la suite bureautique LibreOffice, le navigateur Firefox…
Depuis quelques années, l’administration française diffuse un document pour permettre l’utilisation des logiciels libres en remplacement des logiciels propriétaires.
Il existe plusieurs types de licences pour les logiciels libres, y compris protégées. Le monde du libre et des licences protégées n’est pas étanche.
D’ailleurs, les groupes de concepteurs et utilisateurs de logiciels libres assurent leur défense juridique en cas d’atteinte au droit d’auteurs sur les éléments caractéristiques de leur composition qui sont repris par des exploitants-concepteurs de logiciels propriétaires. À travers le monde, certaines firmes industrielles ont été condamnées à ce titre.
L’utilisation des logiciels libres ne demandent pas plus de connaissances techniques l’utilisation des logiciels propriétaires et est évidemment inférieures à celles requises pour leur conception.
Exemples d’utilisateurs des logiciels libres :
– La société PIXAR (conception de films d’animation), a utilisé Blender, logiciel 3D libre pour les premiers films qui ont fait son succès ;
– La Gendarmerie Nationale utilise, depuis plus de 10 ans, la suite bureautique LibreOffice…
Les logiciels libres sont souvent créés, maintenus et améliorés par des communautés de développeurs disséminés par tout dans le monde. Les programmeurs représentent la plus grande source de gains qualitatifs dans la sphère des libres. Leur participation est encouragée avec la plus grande ouverture.
Pour l’occitanisation de ces logiciels, jusqu’il y à peu, était assurée par 3 ou 4 personnes. Aujourd’hui, le CIRDOC a pris le relais tout en aidant toujours ces programmeurs de la première heure.
Il existe des médias alternatifs basés sur l’esprit du libre : Datamedia, grains médias…
Aujourd’hui, le libre a essaimé et des licences Open Source sont utilisées dans toute sortes de domaines : les graines et semences, des plans de maisons, les Mooc, etc.